Bible interlinéaire Matthieu 27 Louis Segond 1910 comparé à Semeur
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1 Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir. L’aube s’était levée. L’ensemble des chefs des prêtres et des responsables du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort. 2 Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur. Ils le firent lier et le conduisirent chez Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains. 3 Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d’argent 4 en disant : J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde. et leur dit : - J’ai péché en livrant un innocent à la mort ! Mais ils lui répliquèrent : - Que nous importe ? Cela te regarde ! 5 Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Judas jeta les pièces d’argent dans le Temple, partit, et alla se pendre. 6 Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang. Les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et déclarèrent : - On n’a pas le droit de verser cette somme dans le trésor du Temple, car c’est le prix du sang. 7 Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers. Ils tinrent donc conseil et décidèrent d’acquérir, avec cet argent, le « Champ-du-Potier » et d’en faire un cimetière pour les étrangers. 8 C’est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu’à ce jour. Voilà pourquoi ce terrain s’appelle encore de nos jours « le champ du sang ». 9 Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète : Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu’on a estimé de la part des enfants d’Israël ; Ainsi se réalisa la parole du prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix auquel les descendants d’Israël l’ont estimé, 10 et il les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné. et ils les ont données pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné. 11 Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea. - Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. - Tu le dis toi-même, répondit Jésus. 12 Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens. Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit rien. 13 Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ? Alors Pilate lui dit : - Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ? 14 Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. Mais, au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit pas même sur un seul point. 15 À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. À chaque fête de Pâque, le gouverneur avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule désignait. 16 Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas. Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas. 17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ ? En voyant la foule rassemblée, Pilate lui demanda donc : - Lequel de ces deux hommes voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle le Christ ? 18 Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus. En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par jalousie qu’on lui avait livré Jésus. 19 Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit parvenir un message disant : - Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car cette nuit, j’ai été fort tourmentée par des rêves à cause de lui. 20 Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus. Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple persuadèrent la foule de réclamer la libération de Barabbas et l’exécution de Jésus. 21 Le gouverneur prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas. Le gouverneur prit la parole et redemanda à la foule : - Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? - Barabbas ! crièrent-ils. 22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié ! - Mais alors, insista Pilate, que dois-je faire de Jésus, qu’on appelle le Messie ? Et tous répondirent : - Crucifie-le ! 23 Le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu’il soit crucifié ! - Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, criaient de plus en plus fort : - Crucifie-le ! 24 Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’agitation de la foule augmentait, il prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : - Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. Cela vous regarde. 25 Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! Et tout le peuple répondit : - Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants ! 26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie. 27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent toute la cohorte autour de lui. 28 Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils lui arrachèrent ses vêtements et le revêtirent d’un manteau écarlate. 29 Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs ! Ils lui posèrent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux ; dans sa main droite, ils placèrent un roseau en guise de sceptre. Ils s’agenouillèrent devant lui en disant sur un ton sarcastique : - Salut, roi des Juifs ! 30 Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. Ils crachaient sur lui et, prenant le roseau, ils le frappaient à la tête. 31 Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier. Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier. 32 Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus. À la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus. 33 Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne, Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c’est-à-dire : « le lieu du Crâne »). 34 ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire. Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel ; mais quand il l’eut goûté, il refusa de le boire. 35 Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Après l’avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort. 36 Puis ils s’assirent, et le gardèrent. Puis ils s’assirent pour monter la garde. 37 Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Ils avaient fixé au-dessus de la tête de Jésus un écriteau sur lequel était inscrit, comme motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ». 38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. Deux brigands furent crucifiés en même temps que lui, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. 39 Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, 40 en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! et criaient : - Hé, toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! 41 Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient : De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui, avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant : 42 Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui. - Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! C’est ça le roi d’Israël ? Qu’il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui ! 43 Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu. Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu’il le délivre ! N’a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ? 44 Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière. Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient, eux aussi, de la même manière. 45 Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. À partir de midi, et jusqu’à trois heures de l’après-midi, le pays entier fut plongé dans l’obscurité. 46 Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : - Éli, Éli, lama sabachthani ? ce qui veut dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? 47 Quelques-un de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Élie. En entendant ces paroles, certains de ceux qui étaient là s’exclamèrent :ib/>- Il appelle Élie ! 48 Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. L’un d’entre eux courut aussitôt prendre une éponge, qu’il imbiba de vinaigre et piqua au bout d’un roseau. Il la présenta à Jésus pour qu’il boive, 49 Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. quand les autres lui dirent : - Attends ! On va bien voir si Élie vient le délivrer. 50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. À ce moment, Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit. 51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, Et voici qu’au même instant, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent. 52 les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Des tombes s’ouvrirent et les corps de beaucoup d’hommes fidèles à Dieu qui étaient morts ressuscitèrent. 53 Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. Ils quittèrent leurs tombeaux et, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte où beaucoup de personnes les virent. 54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu. En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l’officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d’épouvante et dirent : - Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. 55 Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; c’étaient celles qui avaient suivi Jésus depuis la Galilée, pour être à son service. 56 Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques et de Joseph et la mère des fils de Zébédée. 57 Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus. Le soir venu, arriva un homme riche appelé Joseph, originaire de la ville d’Arimathée. Lui aussi était un disciple de Jésus. 58 Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre. Il alla demander à Pilate le corps de Jésus. Alors Pilate donna l’ordre de le lui remettre. 59 Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, Joseph prit donc le corps, l’enroula dans un drap de lin pur 60 et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla. et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait tailler pour lui-même dans le roc. Puis il roula un grand bloc de pierre devant l’entrée du tombeau et s’en alla. 61 Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre. Il y avait là Marie de Magdala et l’autre Marie, assises en face de la tombe. 62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, Le lendemain, le jour qui suivait la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et des pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate 63 et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai. pour lui dire : - Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu’il était encore en vie : « Après trois jours, je ressusciterai. » 64 Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu’à ce troisième jour : il faut à tout prix éviter que ses disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu’il est ressuscité d’entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première. 65 Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, gardez-le comme vous l’entendrez. Pilate leur déclara : - D’accord ! Prenez un corps de garde et assurez la protection de ce tombeau à votre guise. 66 Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre. Ils se rendirent donc au tombeau et le firent surveiller après avoir apposé les scellés sur la pierre en présence de la garde.
Louis Segond 1910 Cette Bible est dans le domaine public.