Verset du jour - Les trésors de la foi

« L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rendra mes pieds semblables à ceux des biches, et me fera marcher sur les lieux élevés. » Habakuk 3.19

La confiance que l’homme de Dieu manifeste ici, équivaut à une promesse, car ce que la foi a saisi, devient une réalité qui rentre dans le plan de Dieu. Le prophète eut à traverser les rudes épreuves de la pauvreté et de la famine, mais il put descendre dans cette vallée sans glisser, car l’Éternel le soutint. Bientôt, il eût à gravir les collines du combat, mais il ne fut pas plus effrayé de la montée que de la descente. Le Seigneur lui donna les forces ; et l’Éternel lui-même fut sa force. Quoi ! Le Dieu Tout-Puissant devient notre force ! Quelle merveille ! Il lui donna encore la sûreté du pied. Les biches sautent par-dessus rocs et ravins, sans perdre leur équilibre.

Ainsi la grâce de notre Dieu nous permet de suivre les sentiers difficiles du devoir, sans que nous bronchions. Il donnera à nos pieds une sécurité telle, que nous marcherons à l’aise dans les passages où, sans Dieu, nous péririons. Bientôt, nous serons appelés à une place plus élevée ; et là-haut, nous gravirons la montagne de l’Éternel, jusqu’aux hauts sommets où se rassemblent les bienheureux. Oh ! qu’ils sont beaux, les pieds que donne la foi ; semblables à ceux de la Biche de l’Aurore, ils nous font parvenir jusqu’à la cime de la montagne sainte.

Charles Spurgeon

Bible en un an: 4 textes bibliques par jour
Jour 154

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Pourquoi le Tout Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours ?
On déplace les bornes, On vole des troupeaux, et on les fait paître ;
On enlève l’âne de l’orphelin, On prend pour gage le bœuf de la veuve ;
On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher.
Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n’ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants ;
Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l’impie ;
Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid ;
Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge.
On arrache l’orphelin à la mamelle, On prend des gages sur le pauvre.
Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes ;
Dans les enclos de l’impie ils font de l’huile, Ils foulent le pressoir, et ils ont soif ;
Dans les villes s’exhalent les soupirs des mourants, L’âme des blessés jette des cris… Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies !
D’autres sont ennemis de la lumière, Ils n’en connaissent pas les voies, Ils n’en pratiquent pas les sentiers.
L’assassin se lève au point du jour, Tue le pauvre et l’indigent, Et il dérobe pendant la nuit.
L’œil de l’adultère épie le crépuscule ; Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure.
La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés ; Ils ne connaissent pas la lumière.
Pour eux, le matin c’est l’ombre de la mort, Ils en éprouvent toutes les terreurs.
Eh quoi ! L’impie est d’un poids léger sur la face des eaux, Il n’a sur la terre qu’une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes !
Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent !
Quoi ! Le sein maternel l’oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui ! L’impie est brisé comme un arbre,
Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve !…
Non ! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie ;
Il leur donne de la sécurité et de la confiance, Il a les regards sur leurs voies.
Ils se sont élevés ; et en un instant ils ne sont plus, Ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, Ils sont coupés comme la tête des épis.
S’il n’en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant ?

Bildad de Schuach prit la parole et dit :
La puissance et la terreur appartiennent à Dieu ; Il fait régner la paix dans ses hautes régions.
Ses armées ne sont-elles pas innombrables ? Sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas ?
Comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur ?
Voici, la lune même n’est pas brillante, Et les étoiles ne sont pas pures à ses yeux ;
Combien moins l’homme, qui n’est qu’un ver, Le fils de l’homme, qui n’est qu’un vermisseau !

Job prit la parole et dit :
Comme tu sais bien venir en aide à la faiblesse ! Comme tu prêtes secours au bras sans force !
Quels bons conseils tu donnes à celui qui manque d’intelligence ! Quelle abondance de sagesse tu fais paraître !
À qui s’adressent tes paroles ? Et qui est-ce qui t’inspire ?
Devant Dieu les ombres tremblent Au-dessous des eaux et de leurs habitants ;
Devant lui le séjour des morts est nu, L’abîme n’a point de voile.
Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant.
Il renferme les eaux dans ses nuages, Et les nuages n’éclatent pas sous leur poids.
Il couvre la face de son trône, Il répand sur lui sa nuée.
Il a tracé un cercle à la surface des eaux, Comme limite entre la lumière et les ténèbres.
Les colonnes du ciel s’ébranlent, Et s’étonnent à sa menace.
Par sa force il soulève la mer, Par son intelligence il en brise l’orgueil.
Son souffle donne au ciel la sérénité, Sa main transperce le serpent fuyard.
Ce sont là les bords de ses voies, C’est le bruit léger qui nous en parvient ; Mais qui entendra le tonnerre de sa puissance ?

Saul avait approuvé le meurtre d’Étienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie.
Des hommes pieux ensevelirent Étienne, et le pleurèrent à grand bruit.
Saul, de son côté, ravageait l’Église ; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison.
Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole.
Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ.
Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu’elles apprirent et virent les miracles qu’il faisait.
Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris.
Et il y eut une grande joie dans cette ville.
Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie.
Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande.
Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie.
Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient.
Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.
Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit.
Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent,
en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit.
Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent !
Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.
Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s’il est possible ;
car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité.
Simon répondit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.
Après avoir rendu témoignage à la parole du Seigneur, et après l’avoir prêchée, Pierre et Jean retournèrent à Jérusalem, en annonçant la bonne nouvelle dans plusieurs villages des Samaritains.
Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.
Il se leva, et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer,
s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe.
L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char.
Philippe accourut, et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ?
Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui.
Le passage de l’écriture qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche.
Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre.
L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ?
Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ?
Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque.
Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route,
Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait.

Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur,
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem.
Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.
Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas.
Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur !
Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu’on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse.
Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d’Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu’il recouvrât la vue. Ananias répondit :
Seigneur, j’ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem ;
et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom.
Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ;
et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.
Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit.
Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ;
et, après qu’il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.
Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui l’entendaient étaient dans l’étonnement, et disaient : N’est-ce pas celui qui persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n’est-il pas venu ici pour les emmener liés devant les principaux sacrificateurs ?
Cependant Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ.
Au bout d’un certain temps, les Juifs se concertèrent pour le tuer,
et leur complot parvint à la connaissance de Saul. On gardait les portes jour et nuit, afin de lui ôter la vie.
Mais, pendant une nuit, les disciples le prirent, et le descendirent par la muraille, dans une corbeille.
Lorsqu’il se rendit à Jérusalem, Saul tâcha de se joindre à eux ; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût un disciple.
Alors Barnabas, l’ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.
Il allait et venait avec eux dans Jérusalem, et s’exprimait en toute assurance au nom du Seigneur.
Il parlait aussi et disputait avec les Hellénistes ; mais ceux-ci cherchaient à lui ôter la vie.
Les frères, l’ayant su, l’emmenèrent à Césarée, et le firent partir pour Tarse.
L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit.
Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde.
Il y trouva un homme nommé énée, couché sur un lit depuis huit ans, et paralytique.
Pierre lui dit : énée, Jésus-Christ te guérit ; lève-toi, et arrange ton lit. Et aussitôt il se leva.
Tous les habitants de Lydde et du Saron le virent, et ils se convertirent au Seigneur.
Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas : elle faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes.
Elle tomba malade en ce temps-là, et mourut. Après l’avoir lavée, on la déposa dans une chambre haute.
Comme Lydde est près de Joppé, les disciples, ayant appris que Pierre s’y trouvait, envoyèrent deux hommes vers lui, pour le prier de venir chez eux sans tarder.
Pierre se leva, et partit avec ces hommes. Lorsqu’il fut arrivé, on le conduisit dans la chambre haute. Toutes les veuves l’entourèrent en pleurant, et lui montrèrent les tuniques et les vêtements que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles.
Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria ; puis, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi ! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit.
Il lui donna la main, et la fit lever. Il appela ensuite les saints et les veuves, et la leur présenta vivante.
Cela fut connu de tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur.
Pierre demeura quelque temps à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon.

Verset du jour

Psaumes 119.105

Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.

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