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Verset du jour - Les trésors de la foi

« Si tu te couches, tu n’auras point de frayeur, et quand tu seras couché, ton sommeil sera doux. » Proverbes 3.24

As-tu, cher lecteur, la triste perspective d’être retenu sur un lit de maladie ? Ne t’en laisse pas épouvanter, mais conserve cette promesse sur ton cœur, et quand tu seras couché, tu seras à l’abri de la frayeur. Quand tu te mets au lit, place-là aussi sous ton oreiller ? Nous ne pouvons pas nous garder nous-mêmes pendant notre sommeil, mais le Seigneur veille sur nous toute la nuit. Ceux qui sont sous la protection du Tout-Puissant sont plus en sécurité que les souverains dans leurs palais. Si pendant notre sommeil, nous pouvons nous reposer de nos soucis et de nos préoccupations, nous trouverons sur notre couche un délassement qu’ignorent les esprits inquiets ou ambitieux. Nos rêves fâcheux disparaîtront, et s’ils devaient encore venir nous troubler, nous oublierons l’impression qu’ils produisent sur nous, sachant que ce ne sont que des rêves.

Nous pouvons donc dormir avec tranquillité, sous la garde de notre Dieu. Combien était paisible et doux le sommeil de Pierre quand l’ange vint l’éveiller. Encore dut-il le pousser pour l’en faire sortir. Cependant sa sentence de mort était prononcée pour le lendemain. C’est ainsi que plus d’un martyr a dormi avant de monter sur le bûcher, « car il donne le repos à ses bien-aimés. » Pour que notre sommeil soit doux, veillons à ce que notre humeur, notre manière d’être, nos pensées et nos affections soient toujours empreintes de douceur.

Charles Spurgeon

Bible en un an: 4 textes bibliques par jour
Jour 84

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Cliquez simplement sur les chapitres ci-dessous pour les lire chaque jour.


Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste des Philistins qui est là de l’autre côté. Et il n’en dit rien à son père.
Saül se tenait à l’extrémité de Guibea, sous le grenadier de Migron, et le peuple qui était avec lui formait environ six cents hommes.
Achija, fils d’Achithub, frère d’I Kabod, fils de Phinées, fils d’Éli, sacrificateur de l’Éternel à Silo, portait l’éphod. Le peuple ne savait pas que Jonathan s’en fût allé.
Entre les passages par lesquels Jonathan cherchait à arriver au poste des Philistins, il y avait une dent de rocher d’un côté et une dent de rocher de l’autre côté, l’une portant le nom de Botsets et l’autre celui de Séné.
L’une de ces dents est au nord vis-à-vis de Micmasch, et l’autre au midi vis-à-vis de Guéba.
Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre.
Celui qui portait ses armes lui répondit : Fais tout ce que tu as dans le cœur, n’écoute que ton sentiment, me voici avec toi prêt à te suivre.
Hé bien ! Dit Jonathan, allons à ces gens et montrons-nous à eux.
S’ils nous disent : Arrêtez, jusqu’à ce que nous venions à vous ! Nous resterons en place, et nous ne monterons point vers eux.
Mais s’ils disent : Montez vers nous ! Nous monterons, car l’Éternel les livre entre nos mains. C’est là ce qui nous servira de signe.
Ils se montrèrent tous deux au poste des Philistins, et les Philistins dirent : Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés.
Et les hommes du poste s’adressèrent ainsi à Jonathan et à celui qui portait ses armes : Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose. Jonathan dit à celui qui portait ses armes : Monte après moi, car l’Éternel les livre entre les mains d’Israël.
Et Jonathan monta en s’aidant des mains et des pieds, et celui qui portait ses armes le suivit. Les Philistins tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes donnait la mort derrière lui.
Dans cette première défaite, Jonathan et celui qui portait ses armes tuèrent une vingtaine d’hommes, sur l’espace d’environ la moitié d’un arpent de terre.
L’effroi se répandit au camp, dans la contrée et parmi tout le peuple ; le poste et ceux qui ravageaient furent également saisis de peur ; le pays fut dans l’épouvante. C’était comme une terreur de Dieu.
Les sentinelles de Saül, qui étaient à Guibea de Benjamin, virent que la multitude se dispersait et allait de côté et d’autre.
Alors Saül dit au peuple qui était avec lui : Comptez, je vous prie, et voyez qui s’en est allé du milieu de nous. Ils comptèrent, et voici, il manquait Jonathan et celui qui portait ses armes.
Et Saül dit à Achija : Fais approcher l’arche de Dieu ! — Car en ce temps l’arche de Dieu était avec les enfants d’Israël.
Pendant que Saül parlait au sacrificateur, le tumulte dans le camp des Philistins allait toujours croissant ; et Saül dit au sacrificateur : Retire ta main !
Puis Saül et tout le peuple qui était avec lui se rassemblèrent, et ils s’avancèrent jusqu’au lieu du combat ; et voici, les Philistins tournèrent l’épée les uns contre les autres, et la confusion était extrême.
Il y avait parmi les Philistins, comme auparavant, des Hébreux qui étaient montés avec eux dans le camp, où ils se trouvaient disséminés, et ils se joignirent à ceux d’Israël qui étaient avec Saül et Jonathan.
Tous les hommes d’Israël qui s’étaient cachés dans la montagne d’Éphraïm, apprenant que les Philistins fuyaient, se mirent aussi à les poursuivre dans la bataille.
L’Éternel délivra Israël ce jour-là, et le combat se prolongea jusqu’au delà de Beth Aven.
La journée fut fatigante pour les hommes d’Israël. Saül avait fait jurer le peuple, en disant : Maudit soit l’homme qui prendra de la nourriture avant le soir, avant que je me sois vengé de mes ennemis ! Et personne n’avait pris de nourriture.
Tout le peuple était arrivé dans une forêt, où il y avait du miel à la surface du sol.
Lorsque le peuple entra dans la forêt, il vit du miel qui coulait ; mais nul ne porta la main à la bouche, car le peuple respectait le serment.
Jonathan ignorait le serment que son père avait fait faire au peuple ; il avança le bout du bâton qu’il avait à la main, le plongea dans un rayon de miel, et ramena la main à la bouche ; et ses yeux furent éclaircis.
Alors quelqu’un du peuple, lui adressant la parole, dit : Ton père a fait jurer le peuple, en disant : Maudit soit l’homme qui prendra de la nourriture aujourd’hui ! Or le peuple était épuisé.
Et Jonathan dit : Mon père trouble le peuple ; voyez donc comme mes yeux se sont éclaircis, parce que j’ai goûté un peu de ce miel.
Certes, si le peuple avait aujourd’hui mangé du butin qu’il a trouvé chez ses ennemis, la défaite des Philistins n’aurait-elle pas été plus grande ?
Ils battirent ce jour-là les Philistins depuis Micmasch jusqu’à Ajalon. Le peuple était très fatigué,
et il se jeta sur le butin. Il prit des brebis, des bœufs et des veaux, il les égorgea sur la terre, et il en mangea avec le sang.
On le rapporta à Saül, et l’on dit : Voici, le peuple pèche contre l’Éternel, en mangeant avec le sang. Saül dit : Vous commettez une infidélité ; roulez à l’instant vers moi une grande pierre.
Puis il ajouta : Répandez-vous parmi le peuple, et dites à chacun de m’amener son bœuf ou sa brebis, et de l’égorger ici. Vous mangerez ensuite, et vous ne pécherez point contre l’Éternel, en mangeant avec le sang. Et pendant la nuit, chacun parmi le peuple amena son bœuf à la main, afin de l’égorger sur la pierre.
Saül bâtit un autel à l’Éternel : ce fut le premier autel qu’il bâtit à l’Éternel.
Saül dit : Descendons cette nuit après les Philistins, pillons-les jusqu’à la lumière du matin, et n’en laissons pas un de reste. Ils dirent : Fais tout ce qui te semblera bon. Alors le sacrificateur dit : Approchons-nous ici de Dieu.
Et Saül consulta Dieu : Descendrai-je après les Philistins ? Les livreras-tu entre les mains d’Israël ? Mais en ce moment il ne lui donna point de réponse.
Saül dit : Approchez ici, vous tous chefs du peuple ; recherchez et voyez comment ce péché a été commis aujourd’hui.
Car l’Éternel, le libérateur d’Israël, est vivant ! Lors même que Jonathan, mon fils, en serait l’auteur, il mourrait. Et dans tout le peuple personne ne lui répondit.
Il dit à tout Israël : Mettez-vous d’un côté ; et moi et Jonathan, mon fils, nous serons de l’autre. Et le peuple dit à Saül : Fais ce qui te semblera bon.
Saül dit à l’Éternel : Dieu d’Israël ! Fais connaître la vérité. Jonathan et Saül furent désignés, et le peuple fut libéré.
Saül dit : Jetez le sort entre moi et Jonathan, mon fils. Et Jonathan fut désigné.
Saül dit à Jonathan : Déclare-moi ce que tu as fait. Jonathan le lui déclara, et dit : J’ai goûté un peu de miel, avec le bout du bâton que j’avais à la main : me voici, je mourrai.
Et Saül dit : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si tu ne meurs pas, Jonathan !
Le peuple dit à Saül : Quoi ! Jonathan mourrait, lui qui a opéré cette grande délivrance en Israël ! Loin de là ! L’Éternel est vivant ! Il ne tombera pas à terre un cheveu de sa tête, car c’est avec Dieu qu’il a agi dans cette journée. Ainsi le peuple sauva Jonathan, et il ne mourut point.
Saül cessa de poursuivre les Philistins, et les Philistins s’en allèrent chez eux.
Après que Saül eut pris possession de la royauté sur Israël, il fit de tous côtés la guerre à tous ses ennemis, à Moab, aux enfants d’Ammon, à Édom, aux rois de Tsoba, et aux Philistins ; et partout où il se tournait, il était vainqueur.
Il manifesta sa force, battit Amalek, et délivra Israël de la main de ceux qui le pillaient.
Les fils de Saül étaient Jonathan, Jischvi et Malkischua. Ses deux filles s’appelaient : l’aînée Mérab, et la plus jeune Mical.
Le nom de la femme de Saül était Achinoam, fille d’Achimaats. Le nom du chef de son armée était Abner, fils de Ner, oncle de Saül.
Kis, père de Saül, et Ner, père d’Abner, étaient fils d’Abiel.
Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins ; et dès que Saül apercevait quelque homme fort et vaillant, il le prenait à son service.

Samuel dit à Saül : C’est moi que l’Éternel a envoyé pour t’oindre roi sur son peuple, sur Israël : écoute donc ce que dit l’Éternel.
Ainsi parle l’Éternel des armées : Je me souviens de ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Égypte.
Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes.
Saül convoqua le peuple, et en fit la revue à Thelaïm : il y avait deux cent mille hommes de pied, et dix mille hommes de Juda.
Saül marcha jusqu’à la ville d’Amalek, et mit une embuscade dans la vallée.
Il dit aux Kéniens : Allez, retirez-vous, sortez du milieu d’Amalek, afin que je ne vous fasse pas périr avec lui ; car vous avez eu de la bonté pour tous les enfants d’Israël, lorsqu’ils montèrent d’Égypte. Et les Kéniens se retirèrent du milieu d’Amalek.
Saül battit Amalek depuis Havila jusqu’à Schur, qui est en face de l’Égypte.
Il prit vivant Agag, roi d’Amalek, et il dévoua par interdit tout le peuple en le passant au fil de l’épée.
Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon ; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif.
L’Éternel adressa la parole à Samuel, et lui dit :
Je me repens d’avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n’observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l’Éternel toute la nuit.
Il se leva de bon matin, pour aller au-devant de Saül. Et on vint lui dire : Saül est allé à Carmel, et voici, il s’est érigé un monument ; puis il s’en est retourné, et, passant plus loin, il est descendu à Guilgal.
Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit : Sois béni de l’Éternel ! J’ai observé la parole de l’Éternel.
Samuel dit : Qu’est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de bœufs que j’entends ?
Saül répondit : Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu ; et le reste, nous l’avons dévoué par interdit.
Samuel dit à Saül : Arrête, et je te déclarerai ce que l’Éternel m’a dit cette nuit. Et Saül lui dit : Parle !
Samuel dit : Lorsque tu étais petit à tes yeux, n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël, et l’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël ?
L’Éternel t’avait fait partir, en disant : Va, et dévoue par interdit ces pécheurs, les Amalécites ; tu leur feras la guerre jusqu’à ce que tu les aies exterminés.
Pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Éternel ? Pourquoi t’es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ?
Saül répondit à Samuel : J’ai bien écouté la voix de l’Éternel, et j’ai suivi le chemin par lequel m’envoyait l’Éternel. J’ai amené Agag, roi d’Amalek, et j’ai dévoué par interdit les Amalécites ;
mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu, à Guilgal.
Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.
Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi.
Alors Saül dit à Samuel : J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel, et je n’ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix.
Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel.
Samuel dit à Saül : Je ne retournerai point avec toi ; car tu as rejeté la parole de l’Éternel, et l’Éternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël.
Et comme Samuel se tournait pour s’en aller, Saül le saisit par le pan de son manteau, qui se déchira.
Samuel lui dit : L’Éternel déchire aujourd’hui de dessus toi la royauté d’Israël, et il la donne à un autre, qui est meilleur que toi.
Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir.
Saül dit encore : J’ai péché ! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d’Israël ; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel, ton Dieu.
Samuel retourna et suivit Saül, et Saül se prosterna devant l’Éternel.
Puis Samuel dit : Amenez-moi Agag, roi d’Amalek. Et Agag s’avança vers lui d’un air joyeux ; il disait : Certainement, l’amertume de la mort est passée.
Samuel dit : De même que ton épée a privé des femmes de leurs enfants, ainsi ta mère entre les femmes sera privée d’un fils. Et Samuel mit Agag en pièces devant l’Éternel, à Guilgal.
Samuel partit pour Rama, et Saül monta dans sa maison à Guibea de Saül.
Samuel n’alla plus voir Saül jusqu’au jour de sa mort ; car Samuel pleurait sur Saül, parce que l’Éternel se repentait d’avoir établi Saül roi d’Israël.

L’Éternel dit à Samuel : Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l’ai rejeté, afin qu’il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d’huile, et va ; je t’enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j’ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.
Samuel dit : Comment irai-je ? Saül l’apprendra, et il me tuera. Et l’Éternel dit : Tu emmèneras avec toi une génisse, et tu diras : Je viens pour offrir un sacrifice à l’Éternel.
Tu inviteras Isaï au sacrifice ; je te ferai connaître ce que tu dois faire, et tu oindras pour moi celui que je te dirai.
Samuel fit ce que l’Éternel avait dit, et il alla à Bethléhem. Les anciens de la ville accoururent effrayés au-devant de lui et dirent : Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d’heureux ?
Il répondit : Oui ; je viens pour offrir un sacrifice à l’Éternel. Sanctifiez-vous, et venez avec moi au sacrifice. Il fit aussi sanctifier Isaï et ses fils, et il les invita au sacrifice.
Lorsqu’ils entrèrent, il se dit, en voyant Éliab : Certainement, l’oint de l’Éternel est ici devant lui.
Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur.
Isaï appela Abinadab, et le fit passer devant Samuel ; et Samuel dit : L’Éternel n’a pas non plus choisi celui-ci.
Isaï fit passer Schamma ; et Samuel dit : L’Éternel n’a pas non plus choisi celui-ci.
Isaï fit passer ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit à Isaï : L’Éternel n’a choisi aucun d’eux.
Puis Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous tes fils ? Et il répondit : Il reste encore le plus jeune, mais il fait paître les brebis. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher, car nous ne nous placerons pas avant qu’il ne soit venu ici.
Isaï l’envoya chercher. Or il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure. L’Éternel dit à Samuel : Lève-toi, oins-le, car c’est lui !
Samuel prit la corne d’huile, et l’oignit au milieu de ses frères. L’esprit de l’Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s’en alla à Rama.
L’esprit de l’Éternel se retira de Saül, qui fut agité par un mauvais esprit venant de l’Éternel.
Les serviteurs de Saül lui dirent : Voici, un mauvais esprit de Dieu t’agite.
Que notre seigneur parle ! Tes serviteurs sont devant toi. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe ; et, quand le mauvais esprit de Dieu sera sur toi, il jouera de sa main, et tu seras soulagé.
Saül répondit à ses serviteurs : Trouvez-moi donc un homme qui joue bien, et amenez-le-moi.
L’un des serviteurs prit la parole, et dit : Voici, j’ai vu un fils d’Isaï, Bethléhémite, qui sait jouer ; c’est aussi un homme fort et vaillant, un guerrier, parlant bien et d’une belle figure, et l’Éternel est avec lui.
Saül envoya des messagers à Isaï, pour lui dire : Envoie-moi David, ton fils, qui est avec les brebis.
Isaï prit un âne, qu’il chargea de pain, d’une outre de vin et d’un chevreau, et il envoya ces choses à Saül par David, son fils.
David arriva auprès de Saül, et se présenta devant lui ; il plut beaucoup à Saül, et il fut désigné pour porter ses armes.
Saül fit dire à Isaï : Je te prie de laisser David à mon service, car il a trouvé grâce à mes yeux.
Et lorsque l’esprit de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et jouait de sa main ; Saül respirait alors plus à l’aise et se trouvait soulagé, et le mauvais esprit se retirait de lui.

Persévérez dans l’amour fraternel.
N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.
Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers ; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps.
Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.
Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.
C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; Que peut me faire un homme ?
Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.
Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés.
Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger.
Le corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp.
C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.
Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre.
Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.
Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.
Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.
Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui vous ne serait d’aucun avantage.
Priez pour nous ; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire.
C’est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu plus tôt.
Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,
vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !
Je vous prie, frères, de supporter ces paroles d’exhortation, car je vous ai écrit brièvement.
Sachez que notre frère Timothée a été relâché ; s’il vient bientôt, j’irai vous voir avec lui.
Saluez tous vos conducteurs, et tous les saints. Ceux d’Italie vous saluent.
Que la grâce soit avec vous tous ! Amen !

Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut !
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.
Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il l’a demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.
Mais qu’il l’a demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre.
Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur :
c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.
Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation.
Que le riche, au contraire, se glorifie de son humiliation ; car il passera comme la fleur de l’herbe.
Le soleil s’est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l’herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu : ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.
Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.
Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne.
Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.
Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort.
Nous vous y trompez pas, mes frères bien-aimés :
toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation.
Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures.
Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ;
car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.
C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été planté en vous, et qui peut sauver vos âmes.
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel,
et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était.
Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité.
Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine.
La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.

Verset du jour

Proverbes 16.3

Recommande à l’Éternel tes œuvres, Et tes projets réussiront.

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