/   /   /  Luc 15:13     

Luc 15.13
Grande Bible de Tours


Paraboles de la brebis et de la pièce perdues

1 Les publicains et les pécheurs s’approchant de Jésus pour l’écouter,
2 Les pharisiens et les docteurs de la loi en murmuraient, et disaient : Cet homme reçoit les pécheurs et mange avec eux*.
Les pharisiens évitaient toute relation avec ceux qui étaient soupçonnés de se trouver habituellement entachés de quelque souillure légale. C’est pourquoi, en revenant de la place publique, ils avaient soin de se purifier.
3 Alors Jésus leur proposa cette parabole :
4 Quel est l’homme parmi vous qui ayant cent brebis, en ayant perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est égarée, jusqu’à ce qu’il la trouve ?
5 Et lorsqu’il l’a trouvée, il la met sur ses épaules avec joie ;
6 Et, de retour dans sa maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, parce j’ai trouvé ma brebis qui était perdue.
7 Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de pénitence.
8 Ou quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, et en ayant perdu une, n’allume la lampe, ne balaie la maison, et ne la cherche avec grand soin jusqu’à ce qu’elle la trouve ?
9 Et quand elle l’a trouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, parce que j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue.
10 Je vous le dis, de même les anges de Dieu se réjouiront pour un pécheur qui a fait pénitence.

Parabole du fils perdu et de son frère

11 Il leur dit encore : Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père : Donnez-moi la portion de votre bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien*.
La parabole de l’enfant prodigue met en évidence de la manière la plus touchante la miséricorde de Dieu envers le pécheur repentant.
13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant amassé tout ce qu’il avait, s’en alla dans un pays étranger fort éloigné, où il dissipa tout son bien en vivant dans la débauche.
14 Après qu’il l’eut tout dépensé, une grande famine survint en ce pays, et il commença à être dans l’indigence.
15 Il s’en alla, et s’attacha au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya à sa maison des champs pour y garder les pourceaux.
16 Et là il eût été bien aise de satisfaire sa faim avec les glands que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui donnait rien*.
Littéralement, avec des débris de légumes on des cosses. La version italienne d’Ant. Martini traduit le mot siliquœ par glands, qui répond mieux au sens général.
17 Rentré en lui-même, il dit : Combien de mercenaires dans la maison de mon père ont du pain en abondance ; et moi je meurs ici de faim !
18 Je me lèverai, et j’irai trouver mon père*, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le Ciel et contre vous ;
Résolution sincère du pécheur qui veut confesser ses fautes et en obtenir l’absolution.
19 Je ne suis pas digne d’être appelé votre fils ; traitez-moi comme un serviteur à gages.
20 Il se leva et vint vers son père. Il était encore loin, et son père l’aperçut, et fut touché de compassion ; et, courant à lui, il se jeta à son cou, et le baisa.
21 Son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le Ciel et contre vous ; je ne suis plus digne d’être appelé votre fils.
22 Alors le père dit à ses serviteurs : Apportez promptement sa robe d’autrefois et revêtez-le de cette robe, et mettez-lui un anneau au doigt, et des chaussures aux pieds ;
23 Amenez aussi le veau gras, et tuez-le ; mangeons et faisons bonne chère ;
24 Parce que mon fils était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé. Ils commencèrent donc à faire bonne chère.
25 Cependant son fils aîné, qui était dans les champs, revint, et en approchant de la maison il entendit les concerts et la danse.
26 Il appela donc un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.
27 Le serviteur lui répondit : Votre frère est revenu, et votre père a tué le veau gras, parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf.
28 Celui-ci, indigné, ne voulait pas entrer dans la maison ; mais son père sortit et l’en pria.
29 Il répondit à son père : Voilà déjà tant d’années que je vous sers ; je ne vous ai jamais désobéi, et vous ne m’ayez jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis ;
30 Mais aussitôt que votre autre fils, qui a mangé son bien avec des courtisanes, est revenu, vous avez tué pour lui le veau gras.
31 Alors le père lui dit : Mon fils, vous êtes toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à vous ;
32 Il fallait faire bonne chère et nous réjouir, parce que votre frère était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.

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