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Genèse 2.18
Grande Bible de Tours


1 Le ciel et la terre furent donc achevés avec tous leurs ornements.
2 Dieu avait terminé le septième jour l’ouvrage qu’il avait fait ; et il se reposa le septième jour de toutes les œuvres qu’il avait accomplies.
3 Il bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu’il avait cessé en ce jour de produire tous les ouvrages qu’il avait créés.

Le jardin d’Éden

4 Telle fut l’origine du ciel et de la terre ; ainsi furent-ils créés au jour que le Seigneur Dieu fit l’un et l’autre.
5 Ainsi que toutes les plantes des champs, avant qu’elles fussent sorties de la terre, et toutes les herbes de la campagne, avant qu’elles eussent poussé. Car le Seigneur Dieu n’avait point encore fait pleuvoir sur la terre ; et il n’y avait point d’homme pour la cultiver.
6 Mais il s’élevait de la terre une fontaine qui en arrosait toute la surface.
7 Le Seigneur Dieu forma donc l’homme du limon de la terre ; il répandit sur son visage un souffle de vie, et l’homme devint vivant et animé*.
Le corps de l’homme est formé du limon de la terre ; mais son âme vient directement de Dieu.
8 Or le Seigneur Dieu avait planté dès le commencement un jardin délicieux, dans lequel il plaça l’homme qu’il avait formé.
9 Le Seigneur Dieu avait aussi produit de la terre toutes sortes d’arbres beaux à la vue, et dont le fruit était agréable au goût, et l’arbre de vie au milieu du paradis, avec l’arbre de la science du bien et du mal*.
Les fruits de l’arbre de vie devaient entretenir l’homme dans une perpétuelle jeunesse. Plusieurs commentateurs pensent que l’arbre de la science du bien et du mal reçut ce nom après la chute de l’homme, parce que, par sa désobéissance, Adam connut le bien qu’il avait perdu, et le mal qu’il avait commis.
10 De ce lieu de délices sortait, pour arroser le paradis, un fleuve, qui de là se divise en quatre canaux.
11 L’un s’appelle Phison ; c’est celui qui coule tout autour du pays d’Hévilath, où il vient de l’or.
12 Et l’or de cette terre est très-bon. Là aussi se trouve le bdellion et la pierre d’onyx.
13 Le second fleuve s’appelle Géhon ; c’est lui qui coule tout autour du pays d’Éthiopie.
14 Le troisième fleuve s’appelle Tigre ; il se dirige vers les Assyriens. Le quatrième de ces fleuves est l’Euphrate.
15 Le Seigneur Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le paradis de délices, pour le cultiver et le garder.
16 Il lui fit aussi ce commandement, et lui dit : Mangez de tous les fruits des arbres du paradis.
17 Mais ne mangez point du fruit de l’arbre de la science du bien et du mal ; car le jour où vous en mangerez, vous mourrez certainement*.
C’est-à-dire, vous serez sujet à la mort. La mort est le châtiment de la désobéissance. (Rom., V, 12. — Conc. Trident., sess. VI.)
18 Le Seigneur Dieu dit aussi : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; faisons-lui une aide semblable à lui.
19 Le Seigneur Dieu ayant donc formé de la terre tous les animaux terrestres et tous les oiseaux du ciel, les amena devant Adam, afin qu’il vît comment il les appellerait. Et le nom qu’Adam donna à chacun des animaux est son nom véritable.
20 Adam appela donc tous les animaux d’un nom qui leur convenait, tant les oiseaux du ciel que les bêtes de la terre*. Mais il ne se trouvait point pour Adam d’aide qui lui fût semblable.
L’homme reçut de Dieu le langage en même temps que l’intelligence.
21 Le Seigneur Dieu envoya à Adam un profond sommeil* ; et pendant qu’il dormait, il tira une de ses côtes et mis de la chair à la place.
D’après les saints Pères, c’était plutôt une extase, pendant laquelle Adam avait connaissance de ce qui se passait.
22 Et de la côte qu’il avait tirée d’Adam le Seigneur Dieu fit la femme, et l’amena à Adam.
23 Et Adam dit : Voilà maintenant l’os de mes os, et la chair de ma chair. Celle-ci s’appellera d’un nom qui marque qu’elle vient de l’homme*, parce qu’elle a été prise de l’homme.
Le mot virago n’a pas d’expression équivalente en français ; il signifie littéralement qui a été tiré de l’homme.
24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront deux dans une seule chair*.
Jésus-Christ rapporte ces paroles pour montrer l’indissolubilité du mariage. (S. Matth., XIX, 5.)
25 Or Adam et sa femme étaient tous les deux nus, et ils n’en rougissaient point.

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