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Tite 1.6
Grande Bible de Tours


Adresse et salutation

1 Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour instruire les élus de Dieu dans la foi et dans la connaissance de la vérité qui est selon la piété,
2 Et qui donne l’espérance de la vie éternelle que Dieu, qui ne ment point, a promise avant tous les siècles ;
3 Et il a manifesté en son temps sa parole dans la prédication de l’Évangile, qui m’a été confiée par l’ordre de Dieu notre Sauveur ;
4 A Tite, son fils bien-aimé dans la foi qui nous est commune : grâce et paix de la part de Dieu le Père, et de Jésus-Christ notre Sauveur.

Mission de Tite

5 La raison pour laquelle je vous ai laissé en Crète, c’est afin que vous corrigiez ce qui est défectueux, et que vous établissiez des prêtres dans chaque ville, ainsi que je vous l’ai prescrit ;
6 Choisissant celui qui sera irréprochable, marié une seule fois, dont les enfants soient fidèles, non accusés de licence, ni désobéissants.
7 Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme le dispensateur de Dieu ; qu’il ne soit ni altier, ni colère, ni adonné au vin, ni porté à frapper, ni avide d’un gain sordide ;
8 Mais hospitalier, affable, sobre, juste, saint, continent,
9 Fortement attaché aux vérités de la foi, telles qu’on les lui a enseignées, afin qu’il soit capable d’exhorter selon la saine doctrine, et de convaincre ceux qui la contredisent.
10 Car il y en a plusieurs, et surtout d’entre les Juifs, qui sont indociles, vains dans leurs paroles, séducteurs des âmes.
11 Il faut fermer la bouche à ces hommes qui renversent les familles entières, enseignant pour un gain sordide ce qu’on ne doit point enseigner.
12 Un de leurs compatriotes, leur prophète*, a dit d’eux : Crétois toujours menteurs, bêtes méchantes, ventres paresseux.
C’est le poète grec Épiménide. Les païens donnaient quelquefois à leurs poètes le titre de prophètes.
13 Ce témoignage est véritable. C’est pourquoi reprenez-les avec force, afin qu’ils conservent la pureté de la foi,
14 Sans s’arrêter à des fables judaïques et à des ordonnances d’hommes qui se détournent de la vérité.
15 Tout est pur pour ceux qui sont purs ; mais pour les impurs et les infidèles, rien n’est pur ; leur raison et leur conscience sont souillées*.
Ceci est contre certains docteurs judaïsants, qui regardaient l’abstention des viandes défendues par la loi de Moïse comme nécessaire au salut. Pour les chrétiens, purifiés par le sang de Jésus-Christ, il n’y a aucune viande impure, ou par elle-même ou par la défense de la loi, qui ne subsiste plus. Cela ne combat nullement les jeûnes et les abstinences qui s’observent dans l’Église ; car, dit saint Augustin (Contra Faust., lib. XXXI, cap. XL), si les serviteurs de Dieu s’abstiennent de viandes et de vin, ce n’est pas qu’ils y reconnaissent aucune impureté naturelle ou légale, mais ils aspirent par là à une plus grande pureté.
16 Ils font profession de connaître Dieu ; mais ils le renient par leurs actions, étant abominables, incrédules et réprouvés à l’égard de toute bonne œuvre.

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