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Romains 14.15
Grande Bible de Tours


1 Recevez avec bienveillance celui qui est faible dans la foi, sans disputer sur les opinions.
2 Car l’un croit pouvoir manger de toutes choses, et l’autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes.
3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui n’ose manger de tout*, et que celui qui ne mange pas ne condamne point celui qui mange, puisque Dieu l’a accueilli à son service.
Il s’agit des viandes déclarées impures par la loi de Moïse, que certains chrétiens d’entre les Juifs convertis n’osaient pas manger. D’autres chrétiens, moins faibles, en mangeaient sans scrupule, ce qui occasionnait des contestations entre eux. Saint Paul exhorte les premiers à ne pas condamner ceux qui usaient de leur liberté chrétienne, et il engage ces derniers à ne pas mépriser et à ne pas scandaliser leurs frères plus faibles, soit en les portant à manger ce que, en conscience, ils ne croient pas pouvoir manger, soit en les offensant au point de les exposer au danger d’une apostasie.
4 Qui êtes-vous, pour condamner ainsi le serviteur d’autrui ? S’il tombe, ou s’il demeure ferme, cela regarde son maître. Mais il demeurera ferme, parce que Dieu est puissant pour l’affermir.
5 De même l’un met de la différence entre un jour et un jour, l’autre juge tous les jours pareils. Que chacun abonde en son sens*.
Ici comme plus haut, il s’agit d’observances légales qui n’obligeaient plus alors, et nullement des fêtes et des abstinences prescrites par Jésus-Christ ou par son Église. Celles-ci ne sont pas laissées à la liberté de chacun, mais méritent le respect et l’obéissance.
6 Celui qui distingue les jours, les distingue pour plaire au Seigneur ; celui qui mange de tout, le fait pour la gloire du Seigneur, car il rend grâces à Dieu ; de même celui qui s’abstient de certaines viandes s’en abstient en vue du Seigneur, et il rend aussi grâces à Dieu.
7 Car aucun de nous ne vit pour soi, et nul ne meurt pour soi.
8 Mais soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ; soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.
9 Car c’est pour cela que Jésus-Christ est mort et qu’il est ressuscité, afin de dominer et sur les morts et sur les vivants.
10 Vous donc, pourquoi condamnez-vous votre frère, et vous, pourquoi le méprisez-vous ? car nous paraîtrons tous devant le tribunal de Jésus-Christ,
11 Selon cette parole de l’Écriture : Je le jure, moi qui vis, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue confessera Dieu.
12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi.
13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne pas mettre devant votre frère une pierre d’achoppement ou de scandale.
14 Je sais et je suis persuadé, selon la doctrine du Seigneur Jésus, que rien n’est impur de soi-même, et qu’il n’est impur qu’à l’égard de celui qui le croit impur.
15 Mais si, à cause de ce que vous mangez, votre frère est attristé, dès lors vous ne marchez plus selon la charité. Ne faites pas périr, à cause de ce que vous mangez, celui pour qui Jésus-Christ est mort.
16 Gardez-vous donc d’exposer aux blasphèmes le bien dont nous jouissons.
17 Car le royaume de Dieu ne consiste pas dans le boire et le manger*, mais dans la justice, la paix et la joie que donne le Saint-Esprit.
Ajoutez : Au sujet des questions qui vous divisent. En soi, la distinction entre aliment et aliment n’a pas d’importance pour le salut : elle n’en a que par son principe, lorsqu’une loi la prescrit ; ou par sa fin, lorsqu’elle mène à la pratique d’une vertu.
18 Et celui qui sert Jésus-Christ de cette sorte plaît à Dieu et est approuvé des hommes.
19 Les choses donc qui entretiennent la paix, recherchons-les ; et celles qui contribuent à l’édification, observons-les à l’égard les uns des autres.
20 N’allez pas, pour de la nourriture, détruire l’ouvrage de Dieu. Il est vrai que toutes les viandes sont pures ; mais il est mal à un homme d’en manger avec scandale.
21 Et il vaut mieux ne point manger de chair, ni boire de vin, et s’abstenir de tout ce qui choque, scandalise ou affaiblit votre frère.
22 Avez-vous la foi ? contentez-vous de l’avoir dans le cœur aux yeux de Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même en ce qu’il approuve !
23 Mais celui qui fait une distinction, et qui mange, est condamné, parce qu’il n’agit pas de bonne foi. Or tout ce qui ne se fait pas de bonne foi est péché*.
C’est-à-dire ce qui ne se fait pas avec l’intime conviction que la chose est permise, parce qu’alors on agit contre sa conscience.

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