/   /   /  Deutéronome 24:15     

Deutéronome 24.15
Grande Bible de Tours


Loi sur le divorce

1 Si un homme, après avoir épousé une femme, et vécu avec elle, en conçoit ensuite du dégoût à cause de quelque difformité, il fera un écrit de divorce, et l’ayant mis entre les mains de cette femme, il la renverra de sa maison*.
Jésus-Christ déclare que cette ordonnance de Moïse était plutôt une permission accordée à la dureté du cœur des Juifs, qu’un précepte donné au peuple de Dieu. (S. Marc, X, 5.) Elle tendait à empêcher un plus grand mal, qui était la haine et le meurtre des premières femmes. (S. CHRYSOST. Lib. Repud. — S. HIERON. in Matth., cap. XIX.) Il n’était permis qu’aux docteurs de la loi d’écrire les caractères hébraïques. Ainsi le mari était renvoyé à ces sages interprètes de la loi pour rédiger l’écrit de divorce, afin de rendre la chose plus difficile, et de lui donner le moyen de ne rien faire avec précipitation. (S. AUG. contra Faust., lib. XIX, cap. XXVI. — De Bon. conjug., cap. VIII.)
2 Si, après être sortie, elle épouse un second mari,
3 Et que celui-ci conçoive aussi de l’aversion pour elle, et la renvoie de sa maison, après lui avoir donné un écrit de divorce, ou même s’il vient à mourir,
4 Le premier mari ne pourra plus la reprendre pour sa femme, parce qu’elle a été souillée, et qu’elle est devenue abominable devant le Seigneur : ne souillez pas la terre dont le Seigneur votre Dieu doit vous mettre en possession.

Ordonnances diverses

5 Un homme qui aura épousé une femme depuis peu, n’ira point à la guerre, et on ne lui imposera aucune charge publique ; mais il pourra, sans aucune faute, rester dans sa maison, et passer une année dans la joie avec sa femme.
6 Vous ne recevrez point en gage la meule ni le moulin, parce que celui qui vous les offre vous engage sa propre vie*.
Les anciens, comme nous l’avons indiqué dans une note précédente, faisaient usage d’un moulin à bras pour moudre les grains nécessaires à la subsistance de la famille. Ce moulin était composé de deux pierres ; la première, se terminant en cône obtus, entrait dans la pierre inférieure, taillée en entonnoir, où l’on plaçait les grains destinés à être broyés. La pierre supérieure était mise en mouvement au moyen d’un manche en bois. L’action assez pénible de mouvoir cet instrument grossier était le partage des femmes et des esclaves.
7 Si un homme est surpris tendant un piège à son frère d’entre les enfants d’Israël, et qu’après l’avoir vendu comme esclave, il en ait reçu le prix, il sera puni de mort ; et vous ôterez le mal du milieu de vous.
8 Évitez avec soin tout ce qui pourrait vous faire contracter la lèpre ; exécutez tout ce que les prêtres de la race de Lévi vous enseigneront, selon ce que je leur ai commandé, et accomplissez-le exactement.
9 Souvenez-vous de la manière dont le Seigneur votre Dieu a traité Marie dans le chemin, après votre sortie de l’Égypte.
10 Lorsque vous réclamerez de votre prochain une chose qu’il vous doit, vous n’entrerez point dans sa maison pour emporter quelque gage ;
11 Mais vous resterez dehors, et il vous donnera lui-même ce qu’il aura.
12 S’il est pauvre, le gage ne passera pas la nuit chez vous ;
13 Mais vous le lui rendrez aussitôt, avant le coucher du soleil, afin que, dormant dans son vêtement, il vous bénisse, et que vous soyez trouvé juste devant le Seigneur votre Dieu.
14 Vous ne refuserez point à l’indigent et au pauvre ce que vous lui devez, qu’il soit votre frère ou étranger, demeurant avec vous dans votre pays et dans votre ville ;
15 Mais le même jour, vous lui rendrez le prix de son travail avant le coucher du soleil, parce qu’il est pauvre, et qu’il n’a que cela pour vivre ; de peur qu’il ne crie contre vous vers le Seigneur, et que cela ne vous soit imputé à péché.
16 Les pères ne seront pas mis à mort pour les enfants, ni les enfants pour les pères ; chacun mourra pour son péché.
17 Vous ne violerez point la justice dans la cause de l’étranger ni de l’orphelin, et vous n’ôterez point à la veuve son vêtement pour vous tenir lieu de gage.
18 Souvenez-vous que vous avez été esclave en Égypte, et que le Seigneur votre Dieu vous en a tiré. C’est pourquoi voici ce que je vous commande de faire :

Solidarité avec les plus démunis

19 Lorsque vous aurez moissonné vos grains dans votre champ, si vous y laissez une gerbe par oubli, vous n’y retournerez point pour l’emporter ; vous la laisserez prendre à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve ; afin que le Seigneur votre Dieu vous bénisse dans toutes les œuvres de vos mains.
20 Quand vous aurez recueilli les fruits des oliviers, vous ne reviendrez point reprendre ceux qui seront restés sur les arbres ; mais vous les laisserez à l’étranger, à l’orphelin et à la veuve.
21 Quand vous aurez vendangé votre vigne, vous n’irez point cueillir les raisins qui y seront restés ; mais ils seront à l’usage de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve*.
On ne saurait trop faire remarquer le souci que prend la loi mosaïque des pauvres et des faibles : c’était un prélude à la charité de l’Évangile.
22 Souvenez-vous que vous avez été esclave en Égypte ; c’est pourquoi je vous fais ce commandement.

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