/   /   /  Psaume 51:10     

Psaumes 51.10
Vigouroux


Psaume de retour à Dieu

1 Pour la fin, instruction de (intelligence à) David,
[51.1 Intelligence à David ; ou, selon d’autres, de David ; c’est-à-dire psaume didactique composé par David.]
2 lorsque Doëg l’Iduméen vint annoncer (cette nouvelle) à Saül : (que) David est (était) venu dans la maison d’Achimélech.
3 Pourquoi te glorifies-tu dans le mal, toi qui est vaillant pour commettre (puissant en) l’iniquité ?
4 Tout le jour ta langue a médité l’injustice ; comme un rasoir affilé tu pratiques la tromperie (as trompé).
[51.4 Comme un rasoir, etc. Tu as trompé par ta langue, comme fait un rasoir aiguisé, qui, au lieu de retrancher simplement les poils superflus de la barbe, coupe la chair et fait des plaies profondes.]
5 Tu as plus aimé la malice que la bonté, l’iniquité plus que les paroles de justice.
6 Tu as aimé toutes les paroles de ruine (perdition), ô langue trompeuse.
[51.6 Perdition ; littéralement précipitation, chute ; l’hébreu dit absorption, engloutissement ; les Septante, l’action de jeter dans la mer.]
7 C’est pourquoi Dieu te détruira pour toujours ; il t’arrachera et te fera sortir de ta tente (ton tabernacle), et il enlèvera ta racine de la terre des vivants.
[51.7 Tabernacle. Les anciens Hébreux appelaient leur demeure tabernacle ou tente. ― Ta racine ; c’est-à-dire tes enfants ; afin que ta famille soit entièrement et à jamais éteinte. Le pronom ta, qui manque dans la Vulgate, se trouve dans l’hébreu et les Septante.]
8 Les justes le verront, et craindront ; et ils se riront de lui, en disant :
9 Voilà l’homme (un) qui n’a point pris Dieu pour son protecteur, mais qui s’est confié dans la multitude de ses richesses, et qui s’est prévalu de sa vanité.
10 Mais moi, je suis comme un olivier fertile dans la maison de Dieu. J’espère en la miséricorde de Dieu éternellement et à jamais.
11 Je vous louerai sans fin, parce que vous avez fait cela ; et j’attendrai votre nom, parce qu’il est bon, en présence de vos saints. [51.11 De ce que vous avez fait relativement à moi et à Doëg. La Vulgate, comme l’hébreu et le grec, porte simplement : Parce que vous avez fait. Le verbe faire se met quelquefois, surtout dans les psaumes, d’une manière absolue et sans complément ou régime. C’est le contexte qui détermine le sens dans lequel on doit le prendre. ― Votre nom. Le nom de Dieu se prend souvent dans l’Ecriture pour Dieu lui-même ou pour son secours, son appui, sa protection. ― Bon ; favorable, bienfaisant. ― En présence de vos saints ; c’est-à-dire pour vos fidèles serviteurs. Voir, pour le mot saint, Psaumes, 31, 6.]

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