Guérison d’un hydropique
Jésus accepte une invitation un jour de sabbat chez un pharisien. Il y est observé par les convives. Entré dans la maison, il aperçoit un hydropique. Il demande aux assistants s’il est permis de le guérir. Ils se taisent. Jésus guérit et congédie le malade ; puis il se justifie en alléguant la pratique de ses adversaires qui, malgré le sabbat, retirent du puits leur fils ou leur bœuf (1-6).
Une leçon d’humilité
Remarquant que les invités recherchent les premières places, il combat ces dispositions orgueilleuses en leur montrant dans une parabole l’intérêt qu’ils ont à se mettre à la dernière place pour être honorés quand le maître de la maison les invitera à monter plus haut (7-11).
Une leçon de bienfaisance
Jésus engage son hôte à ne pas inviter ses égaux, mais ceux qui ne peuvent le lui rendre ; il recevra la pareille à la résurrection des justes (12-14).
La parabole du souper
a) Les premiers invités. Un convive célèbre le bonheur de ceux qui auront part au banquet dans le royaume de Dieu. Jésus répond par un avertissement sous forme de parabole : Un homme donne un grand souper. Il fait dire par son serviteur aux nombreux invités que le repas est prêt (15-17).
b) Leurs excuses : le premier allègue son champ, le second ses bœufs ; le troisième répond qu’il vient de se marier (18-20).
c) Les seconds invités. Le serviteur fait rapport à son maître. Celui-ci, irrité, lui ordonne d’aller sur les places et dans les rues de la ville chercher les malheureux sans asile. Le serviteur répond qu’il l’a fait, et que la salle n’est pas encore pleine. Le maître l’envoie au dehors, dans les chemins, le long des haies, et lui dit de presser les gens d’entrer, car, déclare-t-il, aucun des premiers invités ne goûtera du souper (21-24).