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Ammaus
Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Augustin Calmet

Ammaus (1)

Ou Ammaum (1 Machabées 9.50), ou Emmaüs. Judas Machabée battit Nicanor, près d’Ammaüs (1 Machabées 4.3). Bacchides fortifia cette ville, et y mit une garnison qui incommodait fort les Juifs. On l’entend ordinairement d’Emmaüs, à soixante stades, ou sept milles de Jérusalem, dont il est parlé dans saint Luc (Luc 24.13) et dans Josèphe. Mais M. Réland fait voir que cette ville d’Ammaüs, dont il est parlé dans les Machabées, était fort différente du village d’Emmaüs, et qu’elle était bien plus éloignée de Jérusalem (Voyez l’article suivant). La ville d’Emmaüs était a vingt-deux milles de Jérusalem, et le village de même nom n’en était éloigné que de soixante stades. La première était située dans la campagne, et au commencement des montagnes de Judée. C’est cette Emmaüs qui fut depuis nommée Nicopolis, sous l’empire d’Alexandre, fils de Mammée, ou sous celui de Marc-Aurèle Antonin, selon Saint Jérôme. Voyez Reland., Palœstin., t. 2.1.3, page 759. [Voyez Emmaüs).

Ammaus (2)

Ou Emmaüs, à soixante stades (Luc 24.13), ou un peu plus de deux lieues de Jérusalem, vers le nord ; c’est là où Notre-Seigneur se manifesta à deux de ses disciples qui venaient de Jérusalem, où ils avaient célébré la fête de Pâque. C’est dans ce lieu d’Emmaüs, distant de soixante stades de Jérusalem, que Vespasien laissa huit cents de ses soldats, à qui il abandonna ce lieu, pour leur servir de demeure. Il y avait à Emmaüs des eaux salutaires contre plusieurs sortes de maladies, et ces eaux étaient apparemment des eaux chaudes, comme le nom d’Emmaüs ou Chamath l’insinue. Julien l’Apostat en fit boucher la source, en y jetant beaucoup de terre, parce que les peuples regardaient ces eaux comme miraculeuses, depuis que le Sauveur les avait sanctifiées par sa présence (Voyez Emmaüs).

Ammaus (3)

Lieu an voisinage de Tibériade, sur la mer de Génézareth, ou le lac de Cinéreth ou de Tibériade. Il y avait des bains d’eau chaude à Ammaüs, comme le reconnaît Josèphe ; (Antiquités judaïques, I. 23.3).