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Une colonne de nuée (Exode 13.21), une colonne de feu (Exode 13.21) une colonne de fumée (Judith 20.40), signifient une nuée, un feu, de la fumée, qui s’élèvent vers le ciel en forme d’une colonne irrégulière. Les colonnes du ciel (Job 26.11), et les colonnes de la terre (Job 9.6 ; Psaumes 74.4), sont des expressions métaphoriques qui supposent que le ciel et la terre sont comme un édifice élevé de la main de Dieu, fondé sur son fondement et sur ses bases ; cela paraît par les paroles de Job (Job 38.4-6) : Ou étiez-vous quand je jetais le fondement de la terre ? qui en a pris les dimensions, qui en n jeté le niveau ? sur quoi sont appuyées ses bases, et qui n posé sa pierre angulaire ? Les anciens croyaient la terre plate, et que les cieux portaient sur ses extrémités [Chez les anciens, la place la plus honorable et la plus distinguée dans les assemblées était toujours auprès d’une colonne. Nous en voyons fréquemment des exemples dans Homère, Odyss., 8.65-473 ; 23.90].
En (2 Chroniques 6.12-13), il est dit que Salomon fit faire une estrade, ou colonne, ou tribune, au milieu du parvis du peuple, et qu’il y monta le jour de la dédicace du temple, et y fit devant le peuple assemblé l’admirable prière que rapporte l’historien sacré. Au livre des Rois (2 Rois 11.14), le petit roi Joas était, selon la coutume, sur cette estrade ou colonne, quand Athalie, entendant un mouvement populaire vint voir ce qui se passait. Et en (2 Rois 23.3), Josias, roi de Juda, lorsqu’il se disposait devant le peuple assemblé, à renouveler l’alliance avec le Seigneur, se plaça aussi sur cette même estrade.
Les colonnes de l’Église, Jacques, Céphas et Jean qui paraissaient être les colonnes, me donnèrent les mains (Galates 2.9) ; et dans l’Apocalypse (Apocalypse 3.12) : Celui qui remportera la victoire, sera une colonne dans le temple de Dieu ; il sera l’appui, la force, l’ornement de la maison de Dieu l’église de Jésus-Christ est nommée par saint Paul (1 Timothée 3.5), la colonne et l’appui de la vérité. Le Seigneur envoyant Jérémie prêcher aux nations, lui dit (Jérémie 1.18) : Je vous rendrai aujourd’hui comme une ville forte, comme une colonne de fer, comme un, mur d’airain, et capable de résister à tous lès efforts de vos ennemis, et incapable de céder à leurs violences.