A B
C D
E F
G H
I J
K L
M N
O P
Q R
S T
U V
W X
Y Z
(signifiant : JHVH se souvient).
Onzième livre du recueil des douze « petits prophètes » (voir article suivant).
Roi d’Israël, fils et successeur de Jéroboam II ; dernier représentant de la dynastie de Jéhu, il ne régna que six mois (745-744) et fut assassiné par Sallum (2 Rois 14.29 ; 2 Rois 15.8 ; 2 Rois 15.12). Alors s’ouvrit en Israël la période d’anarchie qui devait aboutir, en 722, à la prise de Samarie par les Assyriens (2 Rois 17).
Aïeul maternel du roi Ézéchias (2 Rois 18.2 ; 2 Chroniques 29.1).
Un des deux témoins choisis par Ésaïe pour confirmer une de ses prophéties (Ésaïe 8.2).
Rubénite.
(1 Chroniques 5.7) Frère de Kis (1 Chroniques 9.37 = Zéker 1 Chroniques 8.31).
Manassite (1 Chroniques 27.21).
Un des chefs du roi Josaphat, chargés par lui d’enseigner la Loi au peuple (2 Chroniques 17.7).
Un des fils de ce roi (2 Chroniques 21.2).
Pieux conseiller du roi Ozias (2 Chroniques 26.5).
Chantre (1 Chroniques 15.18-20 ; 1 Chroniques 16.5).
Chef de famille (1 Chroniques 24.25).
Fils de Mésélémia ; portier de la tente d’assignation (1 Chroniques 9.21 ; 1 Chroniques 26.2 ; 1 Chroniques 26.14).
Mérarite, portier du temple (1 Chroniques 26.11).
Descendant d’Asaph (2 Chroniques 20.14).
Un des lévites d’Ézéchias, chargés de purifier le temple (2 Chroniques 29.13).
Surveillant des réparations du temple, sous Josias (2 Chroniques 34.12).
Un des prêtres qui sonnaient de la trompette devant l’arche, sous David (1 Chroniques 15.24).
Fils du grand-prêtre Jéhojada le bienfaiteur de Joas ; celui-ci, au cours de son règne, fit lapider Zacharie dans les parvis du temple, pour avoir courageusement dénoncé l’idolâtrie régnante et annoncé les châtiments de Dieu (2 Chroniques 24.20 ; 2 Chroniques 24.22). Jésus, en rappelant ce crime (Matthieu 23.35; Luc 11.51), se faisait l’écho de l’indignation provoquée dans la conscience du peuple par ce forfait sacrilège. Le livre des Chroniques qui raconte ce fait était alors le dernier volume sacré, comme la Genèse qui raconte l’histoire d’Abel était le premier ; l’expression : « depuis le sang d’Abel jusqu’à celui de Zacharie » avait donc pour Jésus la valeur d’un saisissant raccourci, récapitulant tous les crimes des chefs du peuple contre les envoyés de Dieu, à travers toute l’histoire d’Israël. La précision : « fils de Barachie » (Matthieu 23.35) serait dans ce cas un lapsus (non reproduit par Luc), ou de l’évangéliste ou d’un copiste répétant machinalement le patronyme du prophète Zacharie (Zacharie 1.1) au lieu de celui du prêtre, fils de Jéhojada ; ce pourrait être aussi une confusion avec un « Zacharie fils de Baruch », tué dans le temple par les Zélotes en 67 après Jésus-Christ, d’après Josèphe (Guerre des Juifs, IV, 19), erreur qui constituerait un anachronisme puisque ce dernier meurtre était postérieur à Jésus-Christ d’au moins 35 ans.
Un des « princes de la maison de Dieu », sous Josias (2 Chroniques 35.8).
Deux Judaïtes et un Benjamite, ancêtres de Juifs qui s’établirent à Jérusalem (Néhémie 11.4 ; Néhémie 11.5 ; Néhémie 11.12).
Un fils de prêtre et un prêtre, trompettes dans les chœurs de Néhémie (Néhémie 12.35 ; Néhémie 12.41).
L’un des chefs chargés par Esdras d’obtenir du personnel pour le temple (Esdras 8.16).
Chefs de famille revenus de Babylone avec Esdras (Esdras 8.3-11).
Israélite mari d’une femme étrangère (Esdras 10.26).
Un des assistants d’Esdras, placé à sa gauche pendant la promulgation de la Loi (Néhémie 8.4).
Père de Joseph, officier de Judas Macchabée (1 Macchabées 5.18 ; 1 Macchabées 5.54).
Prêtre de la classe d’Abia, mari d’Élisabeth et père de Jean-Baptiste (Luc 1). Pendant qu’il officiait, à son tour, dans le temple, l’ange Gabriel lui apparut et lui prédit la naissance d’un fils, Jean, qui deviendrait un prophète du Seigneur. Zacharie ayant mis en doute cette annonce, devint muet, peut-être même sourd et muet (comme le pense Stapfer) si l’on est obligé de lui parler par signes : (Luc 1.62) le mot du verset 20 et suivant signifie « muet », mais celui du verset 22 signifie « privé de la parole ou de l’ouïe ». Godet croit au contraire que d’après la scène entière il a tout entendu. Comme le verset 63 n’indique pas les signes que le muet a dû faire pour demander des tablettes, une erreur de copie a peut-être reporté ces signes, nécessaires, au verset précédent, où ils étaient inutiles. Quoi qu’il en soit, Zacharie ne recouvra la parole que lorsque, au moment de la circoncision de l’enfant dans le temple, il montra sa ferme résolution de l’appeler Jean, ainsi que l’ange l’avait ordonné. Alors, rempli du Saint-Esprit, il rouvrit la bouche pour louer Dieu, dans le cantique désigné par la tradition sous le nom de Benediclus (voir ce mot).