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Sauf les versions anglaises (Version autorisée : grove = bosquet. Version révisée : tree = arbre), les versions modernes admettent que le mot hébreu échèl désigne le tamaris, tamarix ou tamarin, de la famille des Tamaricacées, genre tamarix
C’est un arbrisseau au port élégant, dont les feuilles toujours certes sont petites, isolées, entières, le plus souvent en forme d’écaillés ; les fleurs sont blanches, rosées ou purpurines, groupées en grappes ou en épis. Il n’en existe pas moins de sept espèces actuellement en Palestine. Il y a beaucoup de tamarix pallasii sur les bords du Jourdain et de la mer Morte ; le tamarix gallica, comme en France, croît sur la côte. Nommons encore tamarix tetrandra, tamarix syriaca, tamarix tetragyna, tamarix Jordanis, tamarix mannifera (voir Manne). Le tamaris pousse surtout dans les sables des déserts et au bord des torrents ou sur le littoral maritime. Son bois très dur est employé pour la construction et le chauffage. Les jeunes feuilles servent de nourriture aux chameaux et aux moutons.
Les diverses mentions de tamaris dans l’Ancien Testament donnent à penser qu’il s’agit peut-être quelquefois d’arbres sacrés : Abraham en plante un à Béer-Séba en invoquant le nom de l’Éternel (Genèse 21.33) ; Saül se trouve à Guibéa sous un tamaris quand on lui apprend que David et ses gens sont découverts (1 Samuel 22.6) ; c’est sous le tamaris voisin de Jabès que sont ensevelis les corps de Saül et de ses fils (1 Samuel 31.13 ; le parallèle 1 Chroniques 10.12 dit : un térébinthe).
Ch.-Ed. M.