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Ce terme, comme celui d’éphod (voyez ce mot), semble avoir eu plusieurs acceptions.
Dans certains textes, il désigne incontestablement une idole domestique. Dans l’histoire de Jacob, nous voyons Rachel dérober les teraphim de son père. Quand Laban les réclame, Jacob, qui ignore le larcin, s’écrie : « Périsse celui auprès duquel tu trouveras tes dieux » (Ge 31.17-35). — Dans le récit de l’attentat de Saül contre la vie de David (1Sa 19), celui-ci est sauvé par sa femme, Mical qui le fait descendre par la fenêtre ; « ensuite, Mical prit le teraphim qu’elle plaça dans le lit », l’enveloppant d’une couverture, pour faire croire à la présence de David malade (1Sa 19.13-16). Le teraphim, ici, paraît avoir été une idole d’assez grandes dimensions. Dans l’histoire de Mica (Juges 17-18), teraphim désigne un objet servant au culte de Yahvé.
Ailleurs, les teraphim semblent avoir été des objets destinés à la divination. Le roi de Babylone les interroge (Eze 21.26-27) ; le prophète déclare que leur conseil est une parole de néant (Zac 10.2).
On a supposé que le mot teraphim était un terme injurieux appliqué à divers objets du culte ancien à l’époque où les prophètes condamnaient sévèrement l’idolâtrie.